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Familles en Belgique

Natalie et sa famille, accompagnées par la maison Simba

Natalie et son mari ont trois enfants de neuf à douze ans, deux filles et un garçon. Au moment où le couple a rencontré des difficultés et que la situation est devenue critique, ils ont pu compter sur le soutien de la maison Simba. Un projet SOS qui depuis 2013, reçoit un soutien appréciable des autorités flamandes, avec une reconnaissance officielle et une subvention.

Natalie

SOS Villages d’Enfants a ouvert la maison Simba en juin 2009 pour contribuer à répondre à l’importante pénurie de solutions d’accueil et d’accompagnement pour les jeunes enfants – et leur famille – qui vivent des situations familiales difficiles.

Quatre ans plus tard, la maison Simba a été reconnue officiellement par l’Agentschap Jongerenwelzijn (agence flamande pour le bien-être des jeunes), reconnaissance qui s’accompagne d’une subvention couvrant une partie des frais de fonctionnement.


Une histoire vraie

Mais que fait exactement la maison Simba ? Découvrons-le à travers l’histoire de Natalie et sa famille, qui ont été accompagnées par la maison Simba d’avril 2012 à août 2013. Natalie et son mari ont trois enfants,de neuf à douze ans. Elle travaille de nuit et part chaque jour vers 18 h. Lorsque le papa a dû être hospitalisé quelques mois pour des problèmes psychologiques, la famille a été complètement perturbée : tensions, crispations, difficultés à nouer les deux bouts…

C’en était trop, pour les enfants comme pour les parents. Cette situation ne pouvait pas durer et un placement s’imposait. Par l’intermédiaire du Comité d’aide à la jeunesse, la famille s’est retrouvée à la maison Simba, où elle a pu s’apaiser dans un premier temps. Les enfants ont pu y être accueillis temporairement, dans un cadre sécurisant,stable et chaleureux. Les parents ont ainsi eu la possibilité de se centrer sur leurs propres difficultés.

Natalie : "La première fois que j’ai laissé les enfants à la maison Simba, c’était très dur. Mais cela s’est très bien passé et dans le calme. Nous vons décoré ensemble leurs chambres avec des photos, des peluches,etc., pour qu’ils emportent un peu de notre foyer avec eux. Et Nicolina, la directrice de la maison Simba, nous a très bien accueillis. Cette approche humaine et personnelle de la maison Simba est vraiment un grand atout."

Les enfants ont toujours parlé de manière très positive de leurs accompagnateurs. Aujourd’hui, ils tiennent encore à leur rendre visite à la maison Simba.

Natalie

Moment privilégié avec un accompagnateur personnel

Un placement déclenche toujours beaucoup de bouleversements chez les enfants. Des émotions qu’ils peuvent difficilement exprimer, des équilibres perturbés, des élans contradictoires et énormément de confusion.

Voilà pourquoi il est important de bien les accompagner durant cette période. Cela se fait par exemple avec Bert, le psychologue de la maison Simba, mais également par le contact quotidien avec les accompagnateurs.

Natalie: "Les enfants ont toujours parlé de manière très positive de leurs accompagnateurs. Aujourd’hui, ils tiennent encore à leur rendre visite à la maison Simba. Chaque enfant en a un attitré, qui lui accorde une attention particulière. C’est très important pour eux.

Cette personne est un repère. Elle vient parfois aussi quand elle n’est pas de service, simplement pour jouer et parler avec ‘son’ enfant. Bref, pour passer un moment privilégié avec lui." L’objectif est bien sûr que la famille soit à nouveau réunie au plus vite. La maison Simba accompagne donc tant les parents que les enfants, ainsi que la famille au sens large, d’une façon personnalisée et intensive.

"Nicolina nous a énormément aidés à remettre tout en place"raconte Natalie"Ce ne fut pas facile, mais ensemble nous avons réussi à nous restructurer un peu. Je me sentais aussi très bien avec Nicolina. Elle se mettait vraiment à notre place. Et je pouvais lui raconter tout ce que j’avais sur le coeur. A la maison Simba, je me suis sentie pleinement respectée en tant que parent."


Un peu de tristesse

Les enfants étaient évidemment en manque de leur foyer, de leur maman,de leur papa. Du début à la fin. "Je recevais régulièrement des SMS avec des ‘tu me manques’ ou ‘je veux rentrer à la maison’. Ils avaient vraiment le coeur gros, parfois. Et chaque dimanche soir, lorsque nous devions à nouveau nous dire au revoir, c’était très dur. Mais en même temps, cela nous incitait vraiment à affronter nos problèmes, pour que les enfants puissent rentrer au plus vite."

Aujourd’hui, les enfants sont rentrés chez eux depuis six mois. Les difficultés d’autrefois au sein de la famille sont à présent sous contrôle. La petite maison respire la chaleur, l’amour et la convivialité. Le sapin de Noël illumine tout le living. Et trois chatons, petit cadeau de bienvenue, font des roulés-boulés dans le fauteuil avec les enfants. "Ce soir, il y a du foot à la télé, hein, les filles", dit papa en souriant. Les filles ne sont pas d’accord. "Oh non, je déteste le foot. Quand même pas tout le match, dis ?"

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