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Familles dans le monde

Une famille plus forte pour des enfants plus heureux

Voici le témoignage de Koos, 60 ans, maman de six enfants. Après le départ de leur père, la vie n'a pas été facile. C'est pourquoi Koos aime d'autant plus pouvoir rire et serrer ses enfants dans ses bras.

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© Lydia Mantler

Le combat de Koos et de sa famille pour un abri et des produits de première nécessité

Koos vivait avec ses enfants dans une maison en tôle d'une seule pièce. Cela ne permettait pas à tous les membres de la famille de dormir avec un toit au-dessus de leurs têtes et ne les protégeait pas contre les pluies et les températures chaudes. Pendant la saison des pluies, la famille demandait souvent à ses voisins de l'abriter. Sans revenus, elle ne pouvait pas cuisiner ou acheter des légumes. Bien d’autres choses lui étaient également impossibles.  

© Lydia Mantler

© Lydia Mantler

Donnez à un homme un poisson et vous le nourrirez pour un jour. Apprenez-lui à pêcher et vous le nourrirez pour la vie.

Proverbe

Grâce au programme de renforcement de la famille, Koos a pu développer son petit commerce et suivre des cours pour adultes afin d’apprendre à compter et à écrire les noms des clients qui reviennent souvent et qui achètent ses produits à crédit. Les microcrédits lui ont permis d’agrandir son magasin et de couvrir une partie de ses revenus. Les petits commerces comme le sien sont d’une grande aide pour les personnes qui ne peuvent pas se rendre au centre-ville.


Changer sa vie grâce à un logement et plus d'autonomie

En 2021, SOS villages d’Enfants a analysé quelles familles avaient besoin d’un abri et a construit 5 maisons en tôle composées de deux pièces et d’une véranda. Après avoir emménagé, Koos a remarqué que ses enfants se sentaient plus heureux. Grâce à une bonne gestion de son argent, la maman a même pu agrandir la maison et vendre ses produits depuis chez elle.

« Le moral des enfants s’est amélioré et ils ont de meilleurs résultats scolaires, note Koos. Ils ont surmonté leurs frustrations et leurs déceptions. Lorsqu'il était difficile de payer les frais de scolarité et qu’ils n’avaient rien à manger, ils ont vraiment souffert. Je n’avais pas d’argent à l’époque et j’étais désorientée. Mais la situation familiale a changé et je ne me sens plus abattue.  »

© Lydia Mantler

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