Pédaler pour une bonne cause

Préparation et persévérance

Un tel défi nécessite un entraînement rigoureux. « Je fais cela depuis déjà quatre ans, donc je sais ce que cela implique. En hiver, je m'entraîne sur les circuits d’intérieur, un défi à la fois physique et social. » Le plus grand obstacle ? « La monotonie. Je roule environ 190 à 200 tours de 4 kilomètres sur circuit. Heureusement, un DJ met de l’ambiance. »Pour rester motivé, Elias prévoit des récompenses. « Une petite collation ou un cuissard propre peuvent faire des merveilles. » En tant que coach personnel, il a établi son propre programme. « Mon régime alimentaire est strict, mais il y a de la place pour quelques douceurs en guise de récompense. »

Ce n’est pas sa première action de collecte de fonds. « Chaque année, je récolte des fonds pour des œuvres caritatives. L'année dernière, j'ai récolté 16 000 €, cette année, mon objectif est d’atteindre les 20 000 € », explique-t-il. Il espère également sensibiliser les gens. « Nous vivons dans une société individualiste, mais penser aux autres de temps en temps, ça ne fait pas de mal. »

Faire du vélo sur le circuit de Zolder est un rêve devenu réalité. « Le fait que je puisse rouler ici, c’est irréel. » Sa stratégie ? « Commencer tranquillement et bien gérer l’effort. Ça va être une épreuve d’endurance, rester concentré sera difficile. » Il n’a pas peur de la nuit. « Ces heures sont souvent les meilleures. Le moment le plus difficile, c’est vers huit heures du matin. Dans ces moments-là, penser à de bons souvenirs ou à des perspectives d’avenir aide. Je parle aussi à haute voix, ça peut parfois faire du bien. »Son mantra ? « La douleur est temporaire ! »